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Praticien depuis 2008
Bruxelles

François de Chevilly

Les prémices datent de 1875 !  Un toubib génial, Richard Caton, observa sur des animaux  que leurs états mentaux étaient liés à une activité électrique signifiante. Dans les années 1920, Hans Berger posa des capteurs sur la surface du crâne de patients volontaires. Le constat ? En fait, il a découvert des variations du signal électrique en fonction de différentes activités mentales et motrices. Ensuite, en 1958, J.Kamiya, Prof. à l’Université de Chicago, eût la perspicacité d’entrainer des individus à émettre des ondes alpha (8-13Hz), fréquences dites de ‘relaxation’. Il fût donc en mesure d’affirmer que l’on pouvait contrôler ses propres ondes cérébrales. On avance…En 1968, pendant que Paris chahutait, Barry étudiait…le Dr Barry Sterman entraina 50 chats à renforcer l’amplitude du rythme sensori-moteur (12-15hz), avant de leur injecter de l’hydrazine, un déclencheur potentiel de crises d’épilepsie. Devinez quoi !? Les 50 chats entrainés avec le neurofeedback  résistèrent mieux aux crises d’épilepsies que le groupe de chats non entrainés.

Dans les années 1970 à 1980, des bases normatives permirent de comparer les signaux cérébraux entre les individus. S’en est suivi la mise sur le marché médical de l’avant-dernière génération de neurofeedback dit ‘linéaire’. Et puis coup de théatre :  Eric Kandel (prix Nobel en 2000) affirma que le cerveau est non-linéaire et dynamique….donc, pas graaaaave docteur, mais juste l’inverse de la vérité d’hier ! Le neurofeedback ‘dynamique non linéaire’ (donc l’inverse du précédent « outil ») est conçu dans les années ’90 et c’est bien ce neurofeedback de dernière génération que je vous propose. Aujourd’hui nous sommes reconnus par la FDA (Food drug administration).